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Sophie Scholl, l’exécution de la résistance

Publié le : 12/12/2018
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Sophie scholl en 1943 / Source https://www.lejsl.com

Sophie Scholl est une résistante de la seconde guerre mondiale. Comme tous les jeunes Allemands, elle a fait  partie des jeunesses hitlériennes, mais elle n’adhérait pas au nazisme. Au contraire elle a  dénoncé avec son frère les violences du régime.

Hans Scholl, son frère, est militaire et c’est au front qu’il se rend compte de la barbarie du parti nazi. Le mouvement pacifique « Die Weiße  rose » la Rose blanche, est  donc créé par Hans Scholl et son ami Alexander Schmorell  au printemps 1942. Ce sont des  tracts clandestins  montrant la violence d’Hitler.

 Leur  professeur de philosophie Kurt Huber va les pousser à écrire davantage et va même participer à l’écriture d’un des tracts de la Rose blanche. Sophie Scholl va les surprendre  en train de les écrire et va vouloir les rejoindre. Elle va d’abord les distribuer puis participer  à leur écriture.   

Le 18 février 1943 Sophie et Hans laissent échapper un paquet de tracts dans le hall de leur université et se font repérer par le concierge. Le 22 février de la même année, ils se font guillotiner tous les trois  le jour de leur condamnation. Ils n’avaient qu’une vingtaine d’années.

Extrait du premier tract : «  Il n’est rien de plus indigne d’un peuple civilisé que de se laisser, sans résistance, régir par l’obscur bon plaisir d’une clique de despotes. Est-ce que chaque allemand honnête n’a pas honte aujourd’hui de son gouvernement ? Qui d’entre nous presse quelle somme d’ignominie pèsera sur nous et sur nos enfants, quand le bandeau qui maintenant nous aveugle, sera tombé, et qu’on découvrira l’atrocité extrême de ces crimes ? »  

Par Sarah

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